Le pérou, la frontière, Ilo et ....

19 janvier: Les enfants sont tristes de quitter Arica et la plage mais on va dire que nos déplacements sont quelque peu difficles et la plage est prohibée pour quelques jours ou du moins le contact de notre peau avec le soleil....Départ donc pour le Pérou et comme la route est longue jusqu'à notre destination on a décidé de faire une halte à Ilo, c'est un petit village de pécheur super sympa et typique, mais avant passage de la frontière entre le Chili et le Pérou à Tacna.....

Arrivée à la frontière Chilienne (c'est à 10 kms d'Arica), on est content des agents nous guident, ils nous font garer la voiture, on voit une file de gens, à gauche ceux en bus, à droite ceux en voiture personnelle. On fait la queue...Et là je vois tous les gens avec un papier que moi je n'ai pas. Ils voient mon inquiétude qui commence à marquer mon visage (les yeux qui se plissent, la bouche qui déscend, les dents qui se crispent.....). Et ils me disent qu'il faut acheter ce papier 2 dollars au terminal de Bus d'Arica!!!!!!!!

Logiquement donc il faudrait qu'on fasse demi-tour et qu'on aille acheter ce papier à Arica. Crispation encore plus grande sur mon visage (.....). La femme qui m'a donné cette info me dit alors d'aller demander aux chauffeurs de bus (qui attendent à gauche). Et là bonté d'un chauffeur il donne carrément le papier à Julien car il n'avait pas la monnaie sur 10$US.

Soulagement, je me détends un peu, en plus il fait chaud et nous on est habillé de la ceinture au pied.... On passe la migration Chilienne, on remplit des tas de documents en 4 exemplaires, on passe pour la voiture aussi très vite on est sorti du chili, on reprend la voiture, direction la douane du Pérou, on remplit encore des papiers, on vide la voiture, on prend toutes les affaires (et cette fois entièrement, même les différents cartons et les sacs de couchage, il nous faut un chariot pour transporter tout ça au tapis roulant, ils nous piquent tous les fruits et légumes. Et Julien repart pour aller faire les contrôles de la voiture. Et nous on attend de l'autre côté entre mi ombre mi soleil que Julien revienne. ET là, 20 min, 30 min, 45 min, personne à l'horizon, tous les gens qui sont passés avec nous ont repris leur voiture et nous on est toujours là à attendre. Je repasse les contrôles (c'est super facile de passer en fait...) Je vois la voiture mais pas de Julien, je demande à un type et il me dit qu'il manquait un papier (!!!!!) et qu'il est allé le faire faire, il me montre un endroit mais je ne vois personne. Je retourne voir les petits et on attend. 30 min. Au joie au desespoir on voit enfin arriver Julien avec le fameux papier qui lui manquait et la voiture on pouvait enfin partir de cette frontière... En tout 3 heures d'attente mais comme au Pérou il est deux de moins qu'au Chili on n'a perdu qu'une heure.....

Sur la route rien que de la plage à perte de vue sur la gauche avec quelquefois de magnifiques falaises et à droite des dunes de sable. Pas de villes ou village. Arrêt pique-nique sur une plage bien calfeutrés sous le parasol car le soleil cogne fort à cette heure-là (parole d'expert...).

Après 40 kms sans rien voir on se rend compte qu'il nous faut de l'essence, des stations il y en a mais elles ne veulent pas les dollars que l'on a (on a oublié de faire changer des dollars en soles....). Donc retour en arrière  (40 kms, de belle route il faut quand même le dire) pour aller a Tacna et trouver un bureau de change et pouvoir mettre de l'essence. (ici aussi tout est plus cher....).

La prochaine fois quand vous lirez dans le routard ou le lonely, le dollars est accepté partout, il faut lire entre les lignes car c'est uniquement dans les grands hôtels et les grands magasins. PENSEZ à avoir de la monnaie locale dès l'entrée dans le pays....

Arrivée à Ilo ( à une centaine de Kms de Tacna) et recherche d'un hôtel, on trouve le même genre qu'à Arica mais cette fois on a deux chambres et la salle de bain dans la chambre et des douches rarement vu d'aussi agréable, débit de l'eau, chaleur tout y était......

Promenade sur le port avec tous les bateaux de pêche et de nouveaux amis... des phoques ainsi que des pélicans.

C'est un village vraiment très agréable où l'on a envie de rester pour flaner.

Qui dit port de pêche dit poissons alors le défit du soir fut pour nous la Recherche d'un restaurant servant des fruits de mer et des poissons... Recherche seulement car un type nous dit que ce genre de restaurant ne sont ouverts que la matin ou à midi. Et oui les Péruviens ne font qu'un repas léger le soir et les restaurants sont fermés, car ici pas beaucoup de touristes étrangers.

on s'est rabattu sur un restau chinois et j'ai pris du riz avec des langoustines.... je ne sais pas si elles étaient frainches mais mon poisson je l'ai eu!!!!

Le lendemain, petit-déjeuner typique Boliven pour Julien, Yanis et bertille, ils sont allés dans les petits restaurants du bord de mer de la veille et on déjeuné comme les Péruviens: chicharron de pescado avec du riz (c'est à dire du poisson pané directement pêché le matin et mangé aussitôt, du producteur au consommateur (et moi qui croyait que c'était une idée de mes beaux-parents....). Louis et moi on a préféré notre traditionnel pain avec du chocolat et un jus d'orange...

Ensuite direction Mollendo pour notre ultime étape à la mer......

PS: je me rends compte que pour les photos de paysage, sur le net les gens prennent les même choses que moi et en mieux, alors pourquoi prendre des photos???, ça me fais penser à une chanson de Bénabar et il a tout a fait raison.... "les épices du Souk du Caire".