(1) La Patagonie déc 2016 -janvier 2017 ou notre road trip en voiture de 12 000 kms Partie 1 (Descente jusqu'en Patagonie)

 Cette année-là, point de France, point de cocotier mais direction le bout du monde!!!!! Direction la Patagonie Chilienne et Argentine avec comme but ultime au départ Ushuaia (je spoile un peu mais on n'y arrivera pas complètement).

(nb: article écrit en juillet / aôut 2023, car je viens de reprendre le blog et je me suis rendue compte que beaucoup d'articles étaient non terminés. Il faut donc tout remettre en ordre et j'ai envie de partager notre expérience car je me suis rendue compte que depuis le début plus de 87 000 personnes ont vu le blog, c'est wouaww).

Revenons donc un peu en arrière....

Cette année là (2016), on avait donc décidé de partir tout en bas du continent avec Titine. Voici le détail de nos escales et de notre périple.

En résumé: 28 étapes, environ 12 000kms, des campings, des hospedajes, des restaurants, des sandwichs, des glaciers, des paysages magnifiques, un tremblement de terre, une seule panne de voiture, un feu arrière en moins, une amende, des engueulades, des fous rires....

On peut découper ce voyage en plusieurs parties qui feront l'objet de plusieurs articles sinon vous n'irez pas au bout de l'article, il y a trop de choses à dire:

- La partie descente du Chili avec les différentes régions traversées pour arriver en Patagonie. (article 1)

- La partie Patagonie Chilienne avec ses fjords, ses magnifiques villages, ses glaciers, ses paysages à couper le souffle et ses pinguoins (certainement pour nous la partie la plus belle de la Patagonie). (article 2 et 4)

- La partie Patagonie Argentine avec ses paysages, ses balades, son Fitz Roy, ses glaciers. (article 3)

- La partie remontée en Argentine avec ses paysages lunaires, Rio Gallego. (article 5)

- La partie Bolivienne et la découverte de Tupiza. (article 6)

- La partie off avec des heures de voyage en voiture (fous rires, paysages, jeux, chansons, engueulades...)

La Descente:

* La Paz - Pozo Al monte (Chilie), 637 kms

Journée de voiture prévue car si on veut pouvoir profiter de la Patagonie, il nous faut descendre bien plus bas que Santiago du chili soit plus de 2500 kms (et ce n'est pas fini).

Départ à 7h de la Paz, passage par Oruro et direction de Pisiga, le défi de la journée, le passage de la frontière, les passages de frontière sont toujours des épreuves, cette fois encore ne déroge pas à la règle: 2 heures de file, de tramites, de chiens qui cherchent de la drogue. Pourtant on avait espoir, il y avait toutes les infrastrutures mais cela ne suit pas.

Ensuite, du désert, du sable, des dunes et encore des dunes, des couleurs qui se déclinent en 10 000 nuances allant du blanc en passant par du crème, du marron. à la fois une glace au café, à la vanille et quelle chaleur!!!! Gros décalage, on est encore en pantalon et gros pull !!!

Arrivée à Pozo Al Monte à 19h. Aucune réservation de faite pour dormir, on cherche un hôtel, le premier qu'on trouve ne propose des chambres qu'à 120€, pour un premier arrêt on ne va peut-être pas griller tout le budget. Un peu plus loin, un énorme parking avec pleins de camions et un hospedaje qui ressemble à un motel américian, on nous propose un dortoir pour 4 personnes à 60 000 pesos (soit 65 €) petit-déjeuner compris. On valide, l'établissement ne paye pas de mine mais l'endroit sent très bon et tout est propre et surtout le must, la cerise sur le gâteau, de l'eau chaude en quantité aux douches.... Après un mois de pénurie d'eau à la Paz, cela fait trop de bien.

* Pozo Al Monte - Antofagasta 483 kms

Beaucoup de route nous attend mais il est intéressant de faire du tourisme et de connaître son environnement notamment une ancienne mine de Salpêtre appelée HUMBERSTONE. Cette mine date de 1820, elle fut fermée en 1961. Le salpêtre est plus connu sous le nom de nitrate de soude. Il était utilisé comme poudre noire pour les armes mais aussi comme engrais. C'est un site classé au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2005.

En Bolivie, on connait bien car c'est la cause de la guerre du Pacifique (guerre entre Chili et Bolivie où la Bolivie a perdu l'accès à la mer).

Le site ressemble à un décor de Far West en plein désert, une grande étendue qui renferme la ville (fantôme) et la mine. Dans la ville, on peut encore voir tous les bâtiments qui la composaient: un théâtre, un marché, un terrain de tennis, un bowling, une piscine, le tout à la mode industrielle c'est à dire tout en fer et bois. On a pu visiter les anciennes habitations et les énormes batîments miniers. C'était très impressionnant et intéressant.

 Au départ on voulait s'arrêter à Maria Elena mais comme il n'y avait pas grand chose à voir on a fait 200kms de plus et on est arrivé à Antofagasta qui est une grande ville portuaire, ville justement où a débuté la guerre du pacifique (on reste dans le thème du jour). En effet les Boliviens ont voulu augmenter la taxe sur chaque tonne de Salpêtre exportée par les Chiliens car Antofagasta était à l'époque Bolivienne et cela n'a pas plu...

Grâce à nos outils indispensables qui sont une CHIP chilienne (carte SIM) pour avoir un numéro Chilien,  Google map et son GPS et le guide du routard nous avons trouvé un hôtel encore moins cher que la veille: l'hôtel Simon (https://simon.atticahotels.net), 50 000 pesos, il s'agissait en fait d'un appartement avec cuisine et un lit pour nous 5.

Chose classique que l'on fait quand on arrive dans un nouveau pays: recherche d'un supermarché (UNIMARC), où l'on acheté du Milka et des princes (il n'y en a toujours pas en Bolivie) et repas au MC DO... ( oui je sais, ce n'est pas très typique mais en Bolivie, on ne trouve que des Burger King).

* Antofagasta - Chañaral 380 kms

Levé avec toujours une heure de retard dû au décalage horaire, on se couche tard et du coup on se lève tard....

La direction de la journée prévue était "Pan de Azucar", une réserve nationale située à côté de Chañaral. Sur la route, le désert d'Atacama, du sable et encore du sable, rien à perte de vue, juste la Panamerican 5 et nous....

Une route magnifique où l'on longe l'océan, des récifs, des côtes sauvages, des plages immences, vraiment très beau!!!.

Arrivée à la bifurcation pour aller voir ce "Pain de sucre", première mauvaise surprise (du coup, vous vous doutez déjà qu'il va nous arriver d'autres choses et que c'est notre journée..), la route est en construction et on ne peut pas passer. On décide donc de faire le chemin par l'autre côté en passant par Chañaral, cela fait 20 kms de plus (au point où on en est...). Mais là encore, route fermée, décidément la visite de ce site n'est pas écrite pour nous... 

Et là deuxième mauvaise surprise (et ce n'est pas fini), Julien me demande de manière innocente (il sait que je peux vite paniquer pour des trucs imprévus) de débrancher le chargeur du téléphone portable car la batterie semblerait se décharger trop vite.... Est-ce que nous aurions notre premier problème technique après deux jours de trajet??...

On décide donc de s'arrêter à Chañaral pour la nuit et de nous arrêter à une station service, verdict...l'alternateur.

On (je, car la plus stressée c'est quand même moi) décide de le prendre très cool et on prend donc un hôtel que l'on trouve assez facilement l'hostel Gimenez (https://www.hoteljimenez.cl) en plein centre pour le prix de 42 000 pesos (depuis le début on descend dans les tarifs et la qualité ne faiblit pas) et Julien part faire réparer la voiture. Il revient 3 heures plus tard, 20 000 pesos (21 euros, autant dire rien)  plus léger et de nouveaux charbons pour la voiture. trop contents que cela se soit passé aussi facilement, on décide de prendre la bière et de passer un soirée tranquille, Julien va alors sur le trottoir de l'hôtel pour aller fumer sa clope. C'est alors que va surgir le troisième et dernier problème de la journée: 

Un type un peu bizarre (alcoolisé semble-t-il) présent sur l'autre trottoir se lève et commence à se diriger vers Julien de manière pas très rassurante. Il se met à crier ou à demander un clope, Julien ne sait pas trop mais en tout cas le type continue à se rapprocher très près de lui, sentant l'embrouille, il se recule un peu et là le type veut lui donner un coup de boule!!! Il l'évite de justesse et se réfugie dans l'hôtel... le gardien de l'hôtel du coup appelle les flics mais le mec se barre.... Il n'y aura pas de suite mais le climat joyeux de la résolution de la panne a fait place à de l'incompréhension, du stress pour Yanis notamment qui était avec Julien. On est resté bien gentiment dans l'hôtel le reste de la soirée.

* Chañaral - Serena 583 kms

Temps prévu de trajet du jour, 5h23 d'après Google Map. Destination La Serena qui est un station Balnéaire. Des logements en bois tout le long des plages, assez pittoresque. Il paraît que c'est la pleine saison mais on ne voit pas grand monde. 

Installation dans une auberge de Jeunesse super clean "El punto" (https://www.hostalelpunto.cl/index.php/home.html) et au programme du reste de la journée, baignade dans la Pacifique mais la température était un peu fraiche. Le soir, direction un restaurant de fruits de mer, et attention arnaque (en fait une fausse arnaque), avec Bertille on demande une Paila (on pensait avoir une paêlla...) et ils nous apportent une soupe de poisson.... Imaginez notre deception (mais c'était quand même bon). 

* Serena - Los Molles 429 kms

4h de route prévue, Les 3/4 en longeant une côte sauvage, des criques, des rochers, des vagues, des kilomètres de plages vierges de toute présence humaine.  Pique-nique sur une aire de repos à l'apparence très française. 

Arrivée à Molles qui est un petit village de pécheurs en bord de mer. Des constructions d'immeubles semblent vouloir sortir du sol mais tout est désert. Les gens nous disent que c'est la pleine saison mais il n'y a personne sur la plage. Ce soir-là pour nous, c'est camping "Chivato" (https://www.campingchivato.cl), évidemment il est vide, on a l'embarras du choix pour l'emplacement. Parlons justement de l'emplacement, il est de luxe: Presque 50m2, bordé de haies, disposant d'un point d'eau, de l'électricité, d'un abris, d'un barbeccue et de l'ombre. Les douches à proximité sont chaudes et la plage est à 50m. Les vagues du jour sont à faire palir les meilleurs surfers, la baignade fut courte car l'eau n'est pas très chaude. La nuit fut tranquille mais le bruit des vagues fut assourdissant à faire un peu peur.

* Los Molles - curicó 416 kms

Ce jour-là l'objectif était de faire de la route pour descendre plus bas que Santiago du Chili (notre point le plus bas déjà atteint sur le continent sud-américain). Sur la route beaucoup moins de sécheresse, des arbres qui font leur apparition mais il fait toujours très chaud et très lourd.

Curicó est une ville qui ne figure même pas dans le guide du routard mais on connaît car il y a un lycée Français ici. Du coup, recherche d'un hôtel grâce à google map, l'hôtel Pehuén (http://www.hostalpehuen.cl/home). Inscrit dans les petits budjets, chambre pour tous les 5, 72 500 pesos (76 euros), en promo avec petit-déjeuner et piscine. Comme il fait chaud, c'est tout bon. Du coup, la suite de la journée une fois arrivée est passée vite entre visite de la ville et du marché des artisants sur une place, achat du repas du soir et pique-nique sur le jardin de l'hôtel et baignade histoire de se rafraîchir.

* Curicó  - Villarrica 788 kms

Destination du jour, la région des lacs, avant dernière grosse étape avant la Patagonie , plus de 500 kms, temps prévu par le GPS, 6h30.

Mais avant petit-déjeuner dans la salle du restaurant où nous avons rencontré un couple de Chilien intrigué par notre voiture rouge bolivienne et nos têtes d'européens. Une discussion s'engage et on leur explique notre projet Patagonien. Justement eux l'on fait en Septembre dernier, du coup le monsieur va chercher ses cartes et le volià parti dans des explications des meilleurs endroits et des bons plans.

Sur la route, une 2X2 voies et des péages, on a l'impression de payer tout le temps.

Le paysage est complètement différent, des arbres partout, des forêts de tous les côtés avec des volcans en fond.

Villarrica est une ville balnéaire au bord d'un lac, des maisons basses sur des avenues rectangulaires, des maisons en bois, même l'église, on se croirait aux Etats-Unis dans le fin fond des terres (ou du moins l'idée que je m'en fais car je n'y suis jamais allée encore), impression de villes mormons. Un super marché où grouille un monde infernal normal on est le 24 décembre. Au menu du repas pour le réveillon: viande rouge, haricot vert, pastèque et Panettone.

à 21h, tout la petite famille dehors pour un petit tour au bord du lac, car il faisait encore jour, on se serait cru en plein été en France. Tout est fait pour le touriste mais personne dans les rues ni dans les restaurants pas du tout la même impression que lors de notre visite au marché mais la même impression que depuis le début du voyage, pas grand monde..... Demain on reste sur place, on profite de Noël et des cadeaux du Père-Noël. 

Pour cet arrêt on avait réservé une cabaña dans l'hostel Don Juan (https://www.hostaldonjuan.cl). Un lit pour chacun et une cuisine pour être autonome.

* Villarrica, jour de Noël

Le père Noël a réussi à nous trouver et la pluie aussi, grosse averse toute la journée de prévue voir même des orages. La journée baignade dans les eaux chaudes paraît compromise et donc débalage des cadeaux et exploration de ces merveilles. Vers 11h30 alors que l'on jouait une partie éfrénée de Life et que j'étais une artiste célibataire possédant une maison mais sans un sou et approchant de la retraite, la table et le sol se sont mis à bouger.... On a pensé alors que l'un des enfants nous faisait une blague mais on s'est senti de plus en plus mal comme quand on était sur le bateau de croisière genre mal de mer ou alors un lendemain de cuite..... et là on s'est rendu compte que tout le monde se sentait mal et que tout bougeait autour de nous... Nous étions simplement en train de vivre notre premier vrai tremblement de terre, cela n'a pas duré très longtemps environ 2/3 min.... On est sorti pour voir ce qui se passait dehors et la proprio de l'hôtel nous a dit calmement qu'il s'agissait d'un tremblement de terre assez fort cette fois, elle nous a montré la plante accrochée au plafond qui bougeait encore. 

Le temps de calmer le stress et les émotions fortes genre fin du monde de chacun, on est revenu  dans notre "home sweet home" finir notre partie de Life, la retraite n'attend pas. 

Quelques heures plus tard, préparant notre prochaine étape, Julien a appelé un camping sur les îles Chiloé pour réserver un emplacement. Et là, la dame nous demande très calmement de rappeler plus tard car ils sont en alerte Tsunami et procède à l'évacuation du camping.... Rien que ça!!! Y a-t-il un rapport avec le tremblement de terre de ce matin???? et ben oui BANANE, le tremblement de terre a eu lieu en bas des îles Chiloé à 20kms de profondeur, magnitude 7,6 et il a même endommagé en partie la route 5 sur les îles Chiloé (la route que l'on devait emprunter le lendemain)...... Il a fallu qu'on allume la télé pour comprendre tout ça....

nb: bilan de ce tremblement de terre: des pertes matérielles, pas de morts, un tsunami qui n'a pas eu lieu, une belle frayeur pour nous.

Donc on a décidé d'éviter les îles Chiloé ne sachant pas si la route serait remise en état. Du coup la journée s'est passée tranquille sous la pluie et en lisant le guide du routard pour savoir quel nouvel itinéraire on allait prendre pour la suite du voyage.

* Villarrica - Llanquihue  315 kms

La nouvelle ville choisie fut Llanquihue, ville au bord d'un autre lac de la région des lacs. 

Paysage très européen, de grands arbres, des champs, des vaches. Aujourd'hui c'est couvert, envie de rester dans la voiture, une impression d'hiver. Autour de Llanquihue, il y a 3 volcans dont le volcan d'Osorno mais ce jour-là était couvert donc on ne l'a pas vu.

Arrêt dans un camping "Camping Baumback" (https://campingbaumbach.wixsite.com/baumbach).

Le village fait village des villes australes que l'on voit à la télévision: des bâtiments tout en bois, un seul étage, des rues perpendiculaires. D'ailleurs à partir de maintenant tous les villages que l'on traverse se ressemblent: bois et toit de calamine soit double pente soit façon chalet.

Pour en revenir au camping, encore une fois quasi personne, apparemment la saison ne commence qu'après janvier donc embarras du choix pour l'emplacement, cette fois pas de tonelle mais toujours une table, de l'eau et de l'électricité pour chaque emplacement. Pour nous ce soir c'est face au lac.

Comme il restait du temps, le proprio nous a indiqué les choses à voir dans le coin, donc direction "los saltos de Petrohue" à une heure du camping en passant par Puerto Varas, petit village qui fait très moderne et très trouristique. On a encore longé le volcan Osorno toujours couvert au sommet, dommage, le spectacle doit être magique un jour de beau temps. Arrivés au lieu dit "saltos de Petrohue", des bus et des touristes partout , ça fait bizarre on se croyait seuls.

Petrohue est un parc naturel, donc l'entrée est payante et pour les étrangers c'est 4000 pesos. Il y a 3 types de chemins, le premier va aux chutes qu'ils appellent Saltas. En fait ce sont des rapides géants où l'eau est d'un turquoise surprenant. C'est assez impressionnant à voir, la force de toute cette eau avec en fond le gigantesque volcan (couvert pour nous, je vous le rappelle). Une rivière faite de pierres rejetées du volcan , on se sent tout petit.

Les deux autres chemins sont des promenades dans le parc où l'on voit des arbres immences et des espèces que je ne connaissais pas comme des arbres tout jaune et des bambous tordus. Vraiment une belle balade, ça vaut le détour.

Voici le Volcan Osorno, enfin dégagé!!! il en valait la peine quand même.

* Llanquihue - Hornopirèn- Chaiten 359 kms

Réveil à 5h du mat en fanfare par des bruits étranges non identifiés (volatiles, oies, poules ?????), il faisait déjà jour donc on a tout remballé, pris un petit-déjeuner à la fraiche et on est parti tôt pour faire le parcours sur une route Bimodale ( route et bateau). 

Arrivée à Puerto Montt on a dit définitivement aurevoir à la route qui allait vers les îles Chiloé (on s'était dit que l'on referait cela plus tard mais directement en avion), fin également de la RUTA 5, la panaméricaine et Bonjour à la route Australe, RUTA 7. ça y est on y est, le début de la Patagonie!!!!! Premier objectif atteint.

50 kms après le début de la RUTA 7, la route s'arrête, il faut alors prendre un ferry. Traversée de 45 mins pour arriver à une crique, la route reprend sur 50 kms d'asphalte, de pierres et cailloux et arrivée à Hornopirèn, charmant petit village autour d'une crique et point de départ d'un nouveau ferry pour continuer la route bimodale. Normalement,  on devait prendre le ferry le lendemain pour aller à Chaiten. Mais en regardant les horaires, on s'est rendu compte qu'il y avait un ferry que l'on pouvait prendre le jour même pour 55 000 pesos donc on est parti le jour même pour d'abord 4 heures de naviguation entre les Fjords, forêts d'arbres verdoyants à flanc de fjords, un spectacle magnifique et reposant, un temps parfait pour admirer ce paysage splendide. Dans le ferry, des canapés, des tables, une cafétéria, la télé tout ce qu'il faut pour occuper les enfants.

Ensuite, de nouveau la route, 10 kms pour prendre un nouveau ferry, longue file de voitures qui se suivent dans une épaisse fumée blanche car la route n'est pas goudronnée, une végétation luxuriante, des fougères immences.

Après un nouveau ferry encore 50 kms de route goudronnée ou non, la voiture était toute poussiéreuse (cela ne nous changeait pas de la Bolivie). C'est autour de 21 h que l'on est arrivé à Chaiten, ras le bol de la route, on n'a pas cherché un camping mais un hôtel, l'hostel Rita (https://www.facebook.com/hospedajerita), très simple mais des lits très confortables. Ambiance Patagonienne avec une hostel tout en bois et une décoration d'un autre temps, il s'agissait d'une auberge de jeunesse et on a pu disposer de la cuisine avec sa cuisinière à bois.

La suite dans un prochaine article --> Partie 2: la Patagonie Chilienne